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Matrice de sceau
Matrice de sceau en laiton
Datation : XVe-XVIe siècles
Lieu de découverte : niveau de remblai du réfectoire
Diamètre du flanc : 22 mm
Épaisseur du flanc (sur le bord) : 1,5 à 2,5 mm
Masse : 19,85 g
Hauteur totale : 3,2 cm
Matrice en laiton coulé dans un moule bivalve (technique identifiée grâce aux traces de suture encore visibles le long de la prise), reprises à la meule par polissage, au foret pour réaliser le trou de suspension et les signes de ponctuation, au poinçon pour effectuer les signes de ponctuation et enfin au burin pour inciser l’inscription et le décor.
Le graveur a buriné sur l’écu une étoile à six branches. À l’exergue, on lit un S (pour Signum) entouré de deux ponctuations. L'essentiel de l’inscription est gravé au burin en caractères gothiques : « S · MIQVIEL POTTET · ». Miquiel est une orthographe picarde classique pour Michel. Le personnage est inconnu, aucun signe ne marque son appartenance à l’état ecclésiastique ou monastique. L’usage d’un écu héraldique n’est pas un privilège nobiliaire. Celui-ci est très répandu à la fin du Moyen ge, y compris dans des couches modestes de la population.
Le graveur a buriné sur l’écu une étoile à six branches. À l’exergue, on lit un S (pour Signum) entouré de deux ponctuations. L'essentiel de l’inscription est gravé au burin en caractères gothiques : « S · MIQVIEL POTTET · ». Miquiel est une orthographe picarde classique pour Michel. Le personnage est inconnu, aucun signe ne marque son appartenance à l’état ecclésiastique ou monastique. L’usage d’un écu héraldique n’est pas un privilège nobiliaire. Celui-ci est très répandu à la fin du Moyen ge, y compris dans des couches modestes de la population.